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L’Alzheimer

Cette maladie est une dégénérescence du cerveau. On constate dans cette pathologie une augmentation des substances chimiques anormales responsables d’une

détérioration progressive de la mémoire et des capacités intellectuelles des sujets atteints.
On parle, dans ce cas, d’une maladie neuro dégénérative. Les lésions sont irréversibles et conduisent les sujets à ne plus savoir traiter l’information, mais également leur comportement.
Ainsi les sujets atteints sont sujets à des pertes de mémoire immédiate, mais également à des souvenirs plus anciens. Leur capacité de jugement et de raisonnement est également altérée. On constate chez ces patients des changements d’humeur inexpliqués tout comme leur comportement.
On associe souvent Alzheimer à une maladie liée au vieillissement des personnes. Cela n’est pas le cas. 6 % des personnes âgées de plus de 65 ans souffrent de cette pathologie.
A ce jour, il n’existe aucun traitement curatif de cette maladie. Chez un sujet détecté atteint de cette pathologie, les spécialistes préconisent trop une stimulation intellectuelle ainsi que certains traitements afin de ralentir la progression de la maladie.
Cette maladie est l’une des causes les plus fréquentes de démence.
Des études mettent en évidence une espérance de vie des patients atteints par cette pathologie d’environ 8 à 10 ans après l’apparition des premiers symptômes.

Actuellement, il est difficile de déterminer les causes exactes de cette maladie. Cependant, les scientifiques ont découvert qu’il existait une forme familiale de cette pathologie. Cette forme d’Alzheimer est rare. Elle se développe chez des sujets d’âge précoce. Elle concerne 5 à 7 % des personnes atteintes.
Les spécialistes ont également constaté des mutations de certains gènes qui seraient à l’origine de la maladie. Ces gênes sont portées par le chromosome 21, le chromosome 14 et le chromosome 1. La mutation de ces gènes entraîne la formation d’une protéine amyloïde responsable de la formation de plaques séniles. Ces plaques sont une des lésions caractéristiques de cette pathologie. Un certain nombre d’hypothèses sur les causes de la maladie sont également en cours d’étude.

De nos jours, nous sommes de plus en plus informés sur cette maladie et des conséquences de cette dernière. Il y a encore quelques années, les sujets atteints ou les personnes de leur entourage se refusaient à admettre les symptômes. Aujourd’hui, cela est nettement moins tabou. De ce fait, il faut être vigilant sur les premiers signes et ainsi freiner la progression de cette maladie.
Quels sont ses premiers signes ? L’un des signes le plus observable concerne les troubles de mémorisations des faits récents de la vie quotidienne. De plus, une personne atteinte d’Alzheimer n’est plus aussi affective. Elle perd son estime. Elle devient anxieuse et a tendance à s’isoler.
Après ces premiers symptômes, on peut constater d’autres manifestations de la maladie.
Ces dernières concernent essentiellement la personnalité du patient. Ce dernier n’est plus enthousiaste et perd toute initiative. Le sujet voit un état dépressif s’installer.

Dès que vous constatez ces signes chez une personne de votre entourage ou chez vous-même, vous devez vous adresser à votre généraliste qui écartera d’autres pathologies. S’il suspecte l’Alzheimer, il vous orientera vers un neurologue. Il existe dans le cas de l’analyse de votre mémoire un certain nombre d’examens. Ces derniers vous seront de ce fait proposés. Mais ces examens ne sont pas propres à la maladie.
Certains spécialistes proposeront d’effectuer une ponction lombaire afin de déterminer la présence de marqueurs de la maladie dans le liquide céphalo-rachidien.

 

 
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